1. |
Calúnias
01:27
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2. |
Verset de regrets
06:08
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Parce que l'soleil se lève
Pis les jours passent
Pis même si j’essaye ben fort d’enlever ton odeur de ma peau
Tu m'colles encore à l'âme.
Pis que personne vienne me dire que ça passera
Parce qu’actuellement, la seule chose que j’espère qui va passer
Ben c’est mon sixième verre de rhum.
Parce que les rêves prennent le bord
Pis on vieillit ben vite
Pis même si j'noie ma peine dans’ débauche
Crisse, tu m'colles encore à l’âme, fille.
Pis que personne vienne me dire que l'temps arrange les choses
Parce que présentement, j'aimerais juste que l'temps arrête de m'rappeler qu'il passe, sans toi.
Le soleil se fait timide depuis notre fin
La pluie s’approprie ma peau
L’averse inonde les sols
Imbibant mon corps
Imbibant le reste
Le noir se reproduit depuis notre fin
L’espace s’accentue vertigineusement
La césure se prolonge
Envahissant mon âme
Envahissant le tout
Le clou me rentre dans l’cœur
Ta froideur m’écorche l’âme
Laisse-moi dont enlever ta robe
On f’ra l’amour comme si on s’aimait encore
Comme si tes seins m’étaient encore familiers
Comme si t’aimais encore être
Entre mes cuisses
J’me réveille quatre fois par jour
Mais t’es plus là
Pis même si c’est mon choix
J’te jure, le temps passe pas vite
Ces temps-ci
On aurait pas du s’revoir Adèle
On aurait pas du s’aimer Adèle
L’Bon Dieu doit pas trop nous protéger
Eh j’te dis
Eh câlisse
J’suis tannée d’me plaindre
De gémir des cochonneries
Pis de rêver à tes lèvres
J’hais comment j’écris depuis qu't’es partie
J’suis vulgaire comme le crisse
Pis aussi vide que moi-même
Ton indifférence me tue, Adèle
Ton amour m’a digérée, Adèle
L’écaille de tes yeux me coule encore dans les mains
Quand j'm’endors, Adèle.
Pis la pensée de toi me décrisse encore, Adèle, Adèle, oh Adèle
Je coule, j’pense bien
J’me noie, j’pense bien
Bonsoir ma belle
Au r'voir, Adèle
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3. |
Drôle d'avant-midi
03:19
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C’est la pagaille dans tes ch’veux
Et le régal dans tes yeux
C’est ton corps sur le mien
Et la douceur sur tes mains
C’est p’têtre aussi
Le confort de tes pores
Qui s’ajoute à tes lèvres
Qui me réveillent
Je me régale de tes regards
Et de tes mains sur mes seins
Je me délecte de tes fous rires
Et de ton cou qui m’appelle
C’est p’têtre aussi
Que je baisse la garde
Et que tu m’imbibes
De tes attentions
Qui m’emplissent
Du moins je sais bien
Tu resteras encore
Une heure ou quatre
Suffise qu’on s’embrasse
Dans ce drôle de sous-sol
Cet hétéroclite bazar
Sur ce simple matelas
Quel drôle d’avant-midi
C’est le noir de ma chair
Et tes gestes qui le chassent
C’est la lumière de tes bras
Et tes épaules qui m'accueillent
C’est p’têtre aussi
Que je suis trop bien
Qu’on est doux, qu’on est beau
Qu’on est crissement inspirant
Et que tu me réchauffes
Et prends-moi et prends-moi
Et serre-moi et serre-moi
Du moins je sais bien
Tu resteras encore
Une heure ou quatre
Suffise qu’on s’embrasse
Dans ce drôle de sous-sol
Cet hétéroclite bazar
Sur ce simple matelas
Quel drôle d’avant midi
Quel drôle d’avant midi
Quel drôle d’avant midi
Quel drôle d’avant midi
Quel drôle d’avant midi
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4. |
Dans l'aporie
03:47
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Dans l'mouvement du métro
Je n’ai pu te saisir
Dans l'bourdonnement d'la vie
Je n’ai pu t’acquérir
Oh j’y ai travaillé
Le temps, je l’ai pris
Doucement, violemment
Du moins passionnément
S’accrocher à du vide
Ça d'vient exténuant
S’appuyer sur une fin
Ça d'vient obnubilant
Il reste au moins la prochaine station
Les nouvelles lumières
Les bancs pour s’asseoir
Et les gens pour savoir
Dans l’aporie naissante
J’ai tenté d’oublier
Dans la fin de notre être
J’ai bien voulu endurer
Oh comme j’ai cherché
Le temps, je l’ai vu
Lentement, cruellement
Du moins progressivement
Abandonner mes sens
Ça m'semble bien irréel
Abdiquer le passé
Ça finit par ébranler
Il reste au moins la prochaine station
Les nouvelles lumières
Les bancs pour s’asseoir
Et les gens pour savoir
Les portes se referment
Je suis bien là
Assise
Les pieds dans l'béton
L’esprit en téflon
Et, malgré moi
Et malgré tout
Tu m'manges encore le cœur
Et toutes mes belles entrailles
Malgré elle
Et malgré nous
Tu m'crèves encore les yeux
Et toute cette belle confiance
Malgré moi
Et malgré tout
Tu m'manges encore le cœur
Et toutes mes belles entrailles
Malgré elle
Et malgré nous
Tu m'crèves encore les yeux
Et toute cette belle confiance
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5. |
Mystery
03:00
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It’s a mystery, how can I see?
It’s coming and I don’t know how it’s gonna be
The winter is coming or is it already here?
The same words all over me
And the wind is streaming right in my head
And the sunshine is leaving like it never did before
And the sky’s turning black
Although I‘m still breathing
Time to be born
Time to die
Time to realize
Time to plant
Time to pluck up
Time to idealize
Time to hear
Time to fear
Time to tear down
Time to face
Time to waste
Time to go away
It’s a mystery, how can I see?
It’s coming and I don’t how it’s gonna be
The winter is coming or is it already here?
The same words all over me
And the wind is streaming right in my head
And the sunshine is leaving like it never did before
And the sky’s turning black
Although I‘m still breathing
And the wind is streaming right in my head
And the sunshine is leaving like it never did before
And the sky’s turning black
Although I‘m still breathing
It’s a mystery, how can I see?
It’s coming and I don’t how it’s gonna be
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